Pouvez-vous nous décrire votre parcours au sein des marques du groupe Renault ?

J’ai commencé en 1991 dans le Groupe Renault en tant que coopérant en Asie du Sud-Est. Ce fut une expérience motivante, très variée et formatrice. Ensuite j’ai passé une dizaine d’année au bureau d’études des liaisons au sol. Après cette période « ingénierie châssis », j’ai rejoint la partie sportive du groupe à travers plusieurs postes en ingénierie et en management de projet, que ce soit sur des véhicules de route ou de compétition. J’ai eu la chance de travailler en F1 à Enstone, d’être le chef de projet de la Mégane RS (et de la R26R !) aux Ulis, puis de diriger l’équipe « compétition client » plusieurs années.

D’où vient votre passion pour la marque Alpine ?

Je ne sais pas ! J’aimais beaucoup l’automobile depuis tout petit, j’ai aimé Renault vers mes 7 ans, et je parlais d’Alpine à qui voulait l’entendre vers mes 15 ans. J’ai développé cette passion un peu tout seul, en lisant beaucoup, n’ayant pas la chance d’en voir souvent. Et c’est allé crescendo, au point que j’ai tout fait pour m’acheter une Berlinette alors que je n’avais que 21 ans. Elle était en état moyen, mais ce fut ma première voiture !

Que pensez-vous de l’A110 R ?

Je ne peux pas être tout à fait impartial puisque j’ai contribué à l’existence de cette version au catalogue ! Je suis très fan de cette nouvelle mouture après les A110 Première Edition, les versions Pure et Légende, puis les S et GT. Toutes les A110 sont désirables et attachantes, celle-ci ne fera pas exception.

Quel est l’atout technique que vous appréciez le plus sur ce modèle ?

J’hésite entre 2 réponses : les roues et les sièges qui me semblent être des signes très forts de cette A 110 R

Pensez-vous que la nouvelle A110 fera rêver les plus jeunes, comme votre A110 1300 de 1971 vous a fait rêver à l’époque ?

Oui je le pense. Objectivement il y a tout pour.

Quel est votre meilleur souvenir au volant d’une Alpine ?

En ancienne, c’est le Rallye du Monte-Carlo historique que l’on avait fait avec Carlos Tavares en 2013 dans mon auto. L’ambiance du rallye, les routes magnifiques, le Turini, etc. Je n’ai cependant conduit qu’en liaison puisqu’en spéciales, nos rôles étaient bien définis, Carlos au volant et moi aux notes !

En moderne, c’est la parade Alpine lors des 24 heures du Mans en 2018, sur le grand tracé.