Pas étonnant donc de trouver sur l’A110 Pikes Peak des splitters particulièrement marqués et des déflecteurs sur les extrémités du bouclier. L’imposant aileron arrière ne passe pas non plus inaperçu. Autant d’éléments qui généreront de l’appui, indispensable pour ce type d’épreuve. Le modèle unique bénéficie aussi de jupes latérales et d’un diffuseur, tandis qu’une entrée d’admission fait son apparition sur le pavillon. Le but ? Gaver en air le moteur porté à près de 500 chevaux. Mais ce n’est pas tout. Un travail spécifique a été réalisé sur le poids afin d’abaisser la masse à 950 kilos seulement. À noter que certaines proportions d’origine ont été gardées pour que l’auto reste éligible à la catégorie « Time Attack 1 ». Cela se traduit notamment par l’intégration sur la lunette arrière d’un aileron de requin type « Le Mans ». Ce dernier vient couper littéralement l’imposant aileron arrière.

De son côté, la signature lumineuse a fait l’objet d’un traitement plus agressif. Les deux cercles à l’avant font place à deux barres extrêmement fines, dont la découpe donne l’impression d’avoir été faite au laser. En parallèle, les feux arrière ont été déportés dans trois segments verticaux sur les dérives et sur la dorsale centrale. Un clin d’œil au Mans toujours qui a, en plus, le mérite de renforcer visuellement la largeur du modèle.

L’A110 Pikes Peak nous dévoile le côté le plus sauvage de cette voiture iconique. Elle est déjà agile et légère de conception, mais avec son aéro spécifique et ses proportions extrêmes, elle se transforme en véritable bête de course », s’enthousiasme Raphaël Linari, responsable design d’Alpine. L’A110 Pikes Peak va se rendre dès la semaine prochaine dans la Drôme avant d’enchainer avec une autre séance d’essai à Val Thorens. À son volant : Raphaël Astier, vainqueur de la coupe FIA R-GT 2022 avec l’A110 Rally. Puis ce sera déjà l’heure du grand rendez-vous : le départ le 25 juin prochain de la mythique Pikes Peak International Hill Climb. 

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